COMPOSANT DU PRIX DE L'EAU

Le prix de l'eau

Que représente le prix de l'eau ?

L’accès à l’eau potable et le traitement des eaux usées sont assurés par les services publics d’eau potable et d’assainissement, collectif et non collectif. Ces services se rémunèrent en répercutant leurs dépenses (investissement et fonctionnement) sur les abonnées. C’est le principe « l’eau paye l’eau ».
En effet, l’alimentation en eau potable et l’assainissement requièrent des infrastructures importantes dont la construction et l’entretien sont coûteux : captages, réseaux, station de production d’eau potable, station de traitement des eaux usées… A travers le prix de l’eau c’est le service qui est rémunéré et non l’eau elle-même.
Se faire livrer 1 m3 d’eau potable à toute heure du jour et de la nuit et en tout point du territoire. Collecter ce m3 d’eau pour la restituer traitée dans le milieu naturel… C’est ce que paye l’usager.

La facture d’eau est décomposée en 4 rubriques :

La part pour la collectivité fixée par délibération chaque année :
• Une partie fixe ou abonnement
 Une partie proportionnelle à la consommation

En cas de délégation de service public, la part pour le délégataire, fixée par les modalités du contrat d’affermage :
 Une partie fixe ou abonnement 
 Une partie proportionnelle à la consommation

Les taxes et redevances :
 La redevance pour le prélèvement de la ressource en eau (Agence de l’Eau) 
 La redevance de pollution domestique (Agence de l’Eau)
 Le fonds de concours du SMG35 
 La TVA

L’assainissement des eaux usées (variable selon le type d’assainissement : collectif ou individuel).

Le prix du service de l’eau potable est particulièrement sensible dans l’opinion, à juste titre car il doit être géré au plus près par les collectivités organisatrices. Ce prix reste très fortement lié au volume des travaux réalisés, notamment pour assurer le renouvellement des réseaux qui constitue un enjeu majeur à moyen terme.
En effet, les réseaux de distribution d’eau potable de notre secteur, principalement développés depuis les années 1950, atteignent aujourd’hui un âge qui nécessite d’échelonner leur renouvellement pour maintenir un bon état de service et de rendement.
Les collectivités qui poursuivent aujourd’hui cet effort de renouvellement des réseaux doivent donc l’impacter dans le prix du service, assurant ainsi une gestion de leur patrimoine dans le sens du développement durable.