L’eau du service public qui coule de nos robinets a été captée à l’état brut dans un cours d’eau ou une nappe souterraine. Elle peut également provenir d’une source. Rendue potable par des traitements appropriés en fonction de sa qualité, elle est ensuite transportée jusque dans les habitations.
L’eau est prélevée pour les deux tiers dans les nappes d’eau souterraines. Ces nappes résultent de l’infiltration des eaux de pluie dans le sol…
Les eaux trouvées à l’état brut sont de qualité très différente les unes des autres. Certaines sont tellement polluées qu’il faudrait un traitement particulièrement sophistiqué, donc très cher, pour les rendre potables. La législation a donc exclu la potabilisation de telles ressources, ainsi que de toutes celles qui sont à ce jour impossible à potabiliser faute de technologies adéquates. Il en est de même pour les eaux saumâtres et les eaux salées, sauf autorisation particulière du ministère chargé de la santé.
Les eaux susceptibles d’être rendues potables sont réparties en trois classes :
• Classe A1 : eau de bonne qualité
• Classe A2 : eau de qualité moyenne
• Classe A3 : eau de qualité médiocre
Le nombre, la complexité et l’intensité des traitements nécessaires pour obtenir de l’eau potable vont croissant de la classe A1 à la classe A3. Tous ces traitements sont opérés dans un lieu appelé station de production d’eau potable.